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Avec son design soigné et sa finition agréable, une dalle Oled bien définie et le processeur Ryzen7, le Zenbook14 Oled a des arguments solides à faire valoir. Il conserve en outre son châssis en aluminium et permet à Asus de commercialiser une version AMD de son ultraportable.
Présentation
Depuis 15ans environ, les déclinaisons du Zenbook incarnent la vision de l’ultraportabilité selon Asus. Des machines qui, si elles ne visent pas toutes le haut de gamme, tendent à offrir un rapport qualité/prix intéressant. Elles sont également parfois innovantes et originales, comme le Zenbook Duo ou le Zenbook17 Fold Oled, et semblent toujours soucieuses de la variété. Voilà sans doute pourquoi, quelques mois après la commercialisation d’une version animée par un Intel Core Ultra, apparaît une déclinaison portée par un APU AMD Ryzen7 (8040HS). Vendue sous la barre des 1000€, elle promet légèreté, confort et puissance.
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Construction
Le ZenBook 14 pouces Oled AMD affiche une très belle finition “jade noir” qui donne un très beau cachet au boîtier. Le capot, au dos de l’écran, est traversé de lignes qui forment des figures géométriques et apportent un peu d’originalité à un design par ailleurs plutôt classique et zen. Ce qui l’est moins peut-être est la facilité avec laquelle le boîtier prend les traces de doigts. Les plus maniaques d’entre nous passeront donc leur temps à les frotter pour les faire disparaître. La finition est belle au regard, mais peut-être pas très adaptée à un usage quotidien.
Le clavier du Zenbook 14 Oled laisse assez perplexe. Il est certes plutôt agréable à utiliser avec une course des touches chiclet assez courte et stable pour une frappe rapide. Notre impression mitigée vient autant du bruit produit par les touches, un son de plastique pas très engageant, que d’une sensation de relative dureté. Ce n’est pas en soi rédhibitoire, mais on n’est clairement pas au niveau des excellents claviers des machines Apple, Microsoft, voire légèrement en deçà des claviers de portables Samsung.
Ceci dit, le rétroéclairage est confortable et les plus férus de nouveautés se réjouiront de trouver une touche Copilot à droite de la barre Espace. Une touche qui ne sert pas à grand-chose sous nos latitudes pour l’instant, il faut bien l'avouer.
Le pavé tactile est assez grand pour ne pas avoir à faire attention à la position de nos doigts. On lui trouvera peut-être une certaine mollesse, tandis que l’espace créé entre les bords du châssis et sa surface lisse sera sans doute un beau piège à poussière et autres éléments peu ragoûtants qui finissent toujours par graviter autour d’un PC portable. On salue néanmoins l’intégration d’une calculatrice dans ce pavé tactile: il suffit de presser l’icône dans l'angle droit supérieur pour voir apparaître des chiffres et symboles mathématiques. Cependant, l’implémentation de cette fonction est loin d’être optimale et ne permet pas vraiment un calcul rapide. La saisie des chiffres passe encore, mais dès que vous appuyez sur un signe mathématique, pour calculer une somme par exemple, l’ordinateur perçoit cette pression comme un clic-droit et affiche un menu contextuel. Inutile donc, même lorsqu’on a lancé l’application Calculatrice…
Malgré la finesse de 1,49cm de la machine, Asus a réussi à implanter une connectique variée, à défaut d’être nombreuse. À gauche, on trouve seulement un port USB-A 3.2Gen1; à droite, une prise HDMI2.1, un port combo mini-jack et deux ports au format USB-C (3.2Gen2 et 4.0Gen3). Le branchement au secteur s'effectue sur un de ces deux derniers ports.
Pour rassurer les plus inquiets, Asus a ajouté un obturateur mécanique à sa webcam FullHD, qui doit être glissé physiquement sur la gauche pour que la caméra puisse être activée. Une bonne idée, sauf si vous avez l’intention de vous servir de la caméra pour déverrouiller votre Zenbook à l’aide de Windows Hello. Las, il n’y a pas de lecteur d’empreintes digitales embarqué pour compenser cette petite zone de friction.
Quoi qu’il en soit, la qualité vidéo de la webcam est tout à fait honorable, avec un piqué correct et une bonne netteté. Elle se sort également plutôt bien des expositions un peu compliquées et des contre-jours, conservant le sujet bien exposé et visible.
Souvent, le problème des ultraportables est leur atout principal, à savoir la finesse. En effet, les processeurs embarqués ont de la peine à expulser la chaleur produite par les puces qui les animent. En l’espèce, le Zenbook14 Oled équipé du Ryzen 7 8840HS ventile assez souvent dès qu’on le sollicite un peu. Pour la plupart des usages demandés à un ultraportable, la ventilation demeurera néanmoins à peine perceptible dans un environnement assez calme.
Quand on demande un effort à l’APU d’AMD, la ventilation grimpe évidemment un peu en vitesse et bruit. Nous avons alors mesuré 41,4dB, ce qui est un peu bruyant si vous aimez le calme absolu quand vous travaillez. Bien entendu, dans ces moments-là, le Zenbook chauffe. La partie composée du clavier et du repose-poignets n’est toutefois jamais trop chaude; et si on relève un pic à 44°C au niveau de la ventilation latérale à gauche, ce n’est pas gênant au quotidien. Nous vous recommandons toutefois de ne pas pousser le portable d’Asus dans ses retranchements quand il est installé sur vos genoux (jusqu’à 55,8°C relevés au niveau des grilles d’aération). De quoi chauffer méchamment vos cuisses si vous êtes en short, notamment.
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Performances
Ce Zenbook 14 Oled (UM3406HA) s’attaque donc aux tâches que vous lui confiez grâce à un processeur AMD, un Ryzen7 8840HS présentant huit cœurs pour 16threads et une fréquence de fonctionnement qui peut monter jusqu’à 5,1GHz. Comme c’est la mode depuis quelque temps, la puce met aussi en avant sa capacité à effectuer des calculs liés à des algorithmes dits d’intelligence artificielle.
Pour l’heure, ces usages sont encore diffus, même s’ils se multiplient. Épaulé par 16Go de mémoire vive, le SoC embarque une partie graphique Radeon780M, qu’on trouve notamment dans les Asus ROG Ally et Lenovo LegionGo. L’ensemble peut être configuré pour consommer entre 20 et30W.
Cette configuration lui permet toutefois d’obtenir un indice de 154, supérieur à celui acquis par le Zenbook 14 Core Ultra7 155H que nous avions testé en fin d’année dernière. Ce score général le place parmi les ultraportables les plus performants du moment, sans l’ombre d’un doute. D’ailleurs, nous n’avons jamais rencontré de lenteurs dans tous nos usages quotidiens.
Même le jeu? Rappelons qu'il s'agit ici d’une puce pour ultraportable, donc avec des limites évidentes. Néanmoins, on peut envisager de jouer un peu à des titres peu gourmands en ressources ou en réduisant vos propres exigences pour les adapter au Ryzen7 8840HS. Des jeux comme Dead Cells et Hadès s’exécutent sans heurts, rapides et fluides. Notre jeu de référence Shadow of the Tomb Raider demandera évidemment un peu plus de doigté dans vos ajustements. Avec le préréglage Très haut et en FullHD, on obtient 32i/s (presque jouable), et 65i/s quand on opte pour le préréglage Très bas. Idem avec un titre plus récent comme Assassin’s Creed Valhalla. Avec une qualité graphique fixée sur Ultra élevée, l’ultraportable n’affiche que 29i/s en 1920x1200pixels. Il faudra opter pour la qualité graphique faible pour obtenir la fluidité nécessaire pour jouer confortablement (51i/s).
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Le Zenbook 14 Oled est disponible en deux capacités de SSD: 512Go et 1To. C’est cette dernière version que nous avons eu entre les mains. Outre la quantité de stockage qui permet d’être très serein, on apprécie les performances générales du module SSD au format M.2 NVMe PCIE4.0. Les débits séquentiels en lecture et écriture sont très bons, pour ne pas dire excellents, et devraient vous éviter tout problème de ralentissem*nt au quotidien lors de gros transferts.
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Écran
Comme son nom l’indique explicitement, le Zenbook 14 Oled profite d’une dalle… Oled au format 16:10. Elle affiche une définition de 2880x1800pixels et, comme toujours, le grossissem*nt recommandé dans Windows pour un usage confortable est de 200%. Cette dalle est par ailleurs rafraîchie jusqu’à 120Hz pour assurer le plus grand confort possible quand vous scrollez sur le web ou jouez. La dalle n’est pas tactile —on ne lui en veut pas vraiment—, mais sa compatibilité HDR lui permet de joliment restituer les photos et contenus adhoc.
Nos mesures lui accordent un excellent deltaE de1,7, très en deçà de l’indice de3 en dessous duquel l’œil humain ne fait plus la différence entre une couleur définie et sa reproduction. Puisqu’on parle d’Oled, le contraste est donné pour être infini et ce n’est pas sur ce point que vous le prendrez en défaut.
L'écran n’est pas pour autant parfait. Il est assez peu lumineux avec 410cd/m², une mesure certes suffisante pour travailler en intérieur, mais pas toujours dos à une fenêtre par une journée ensoleillée, et moins encore en extérieur. Ce défaut, apriori anodin, est renforcé par la tendance de la dalle à se transformer en miroir. On se voit dedans, tout comme on voit ce qui se trouve derrière soi, sources de lumière comprises. Cela complique vraiment la vie au quotidien.
